Les Dits d’Arès

Un livre d’André Bernard,
ISBN 978-2-911917-84-4
130 x 160 mm / 46 pages
10 €

+ 2€ de partage des
frais d’envoi

Sur le livre

Les dits sont nés du regard attentif, amusé et attendri d’André Bernard, porté aux objets prétendument inanimés, aux animaux, aux personnes, un univers où tout un chacun est doué de parole et n’hésite pas à en user pour discourir sur le monde et sa condition… Une approche poétique suscitée par la marche à pied ou la somnolence, mais pas que…

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Ovales

Un livre de Julien Bal,
ISBN 978-2-911917-82-0
140 x 200 mm / 84 pages
12 €

+ 2€ de partage des
frais d’envoi

Sur le livre

Des figures énigmatiques, attachantes et fugaces cohabitent dans une douce folie générale : un régisseur à Disneyland obsédé par les musiques du parc, un rugbyman sur une plage, une paléontologue en pleine crise existentielle, un homme des cavernes en mal d’amour, des touristes plus ou moins satisfaits de leurs séjours, une mascotte en peluche dans une grotte, un ambassadeur cannibale et une équipe belge de rollers de vitesse.

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Benoit Meunier présente « Désertiques » à l’Institut français de Prague

Si vous êtes à Prague, Benoit Meunier présentera aujourd’hui à 15h30 son livre Désertiques (Ab irato éditions) à l’Institut français de Prague, dans le cadre de la célébration du livre français et de la littérature francophone.

Avec, entre autres, des lectures et présentations d’ouvrages et de revues : Actualité éditoriale tchèque traduite en français, par Sára Vybíralová et Benoit Meunier, Ouvrages DésertiquesLe monde déferle en blanc, et Pas un geste par Benoit Meunier, Bertrand Schmitt et Jaromir Tylpt et Projet Triste Mesure par Klez Brandar et Marko Luth.
Institut français de Prague – Štěpánská 35, 110 00 Praha 1


Je préfère l’ailleurs aux haillons de la distance

Un livre de Guy Girard,
ISBN 978-2-911917-83-7
140 x 200 mm / 50 pages
12 €

+ 2€ de partage des
frais d’envoi

Sur le livre

Poèmes écrits pendant ou au retour de séjours plus ou moins longs en quelques pays d’Asie, d’Amérique du Nord ou d’Europe, ils se veulent des moments d’évidence lyrique, où se conjuguent, à l’observation d’une réalité tremblant sur ses lisières, les injonctions d’un imaginaire étirant ses latitudes et longitudes vers la ligne d’un horizon semblable à ce pont traversé en Corée, qui est une « marelle de glace / sous laquelle les truites ont le cœur en feu ».

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[Notes et chroniques] : Toyen d’Alain Joubert

Alain Joubert, Toyen. Petits faits et gestes d’une très grande dame, Ab irato, 2022

Comptée au nombre des surréalistes, née à Prague et figure majeure de l’avant-garde tchèque, Toyen (Maria Čerminová, 1902-1980) dépasse largement les limites des classifications. Créatrice avec Jindřich Štyrský de l’artificialisme et fondatrice du mouvement surréaliste tchèque, elle rejoint après la guerre le groupe français, liée d’une forte amitié avec certains de ses membres. L’exposition de ses œuvres (peintures, collages, dessins etc.) au Musée d’Art Moderne de Paris (jusqu’au 24 juillet 2022) témoigne de l’originalité de son œuvre.
Cette originalité, Alain Joubert (1936-2021) en témoigne à sa manière, celle de quelqu’un qui, lui-même partie prenante dans les activités surréalistes des années 1950-1960, a connu Toyen dans sa vie quotidienne, dont il évoque ici « quelques moments », montrant combien sa « vie réelle » a pu influer sur sa « vraie vie », celle de l’art.

Désertiques

Un livre de Benoit Meunier,
ISBN 978-2-911917-81-3
115 x 165 mm / 96 pages
12 €

+ 2€ de partage des
frais d’envoi

Sur le livre

Comment s’échapper des pièges du quotidien – même insignifiants en apparence, comment trouver la sortie ?
Désertiques est un triptyque de trois nouvelles situées chacune dans un espace/temps indéfini, où le protagoniste est en butte à la solitude et l’absurdité de l’existence, où il se trouve enfermé.
Dans ces récits labyrinthiques, ponctués de rebondissements à la lisière du fantastique, un même dénouement libérateur verra le personnage s’échapper.
Ce recueil est une réflexion poétique et ironique sur notre quotidien, et peut-être, aussi, un éloge de la fuite et de la révolte.

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TOYEN, petits faits et gestes d’une très grande dame

Un livre d’Alain Joubert,
ISBN 978-2-911917-80-6
110 x 150 mm / 46 pages
9 €

+ 2€ de partage des
frais d’envoi

Sur le livre

« On se ferait une idée incomplète de l’univers de Toyen si l’on voulait le reconstituer uniquement à  partir de ses toiles » rappelle Alain Joubert en citant André Breton. Il s’engouffre dans cette porte entrouverte par l’auteur du Manifeste du surréalisme pour évoquer avec délectation quelques moments de la vie de Toyen, quelques aspects de son comportement au jour le jour, quelques anecdotes auxquelles il s’est trouvé mêlé, de près ou de loin ; certain que la « vraie vie » de Toyen, celle de ses images, prenait d’abord racine dans sa vie quotidienne.
« Et puisque le cinéma occupait une très large partie de son temps d’incubation poétique, je me permettrai, prévient Alain Joubert, de traiter mes souvenirs sur Toyen comme autant de courts métrages où son personnage apparaîtra de manière récurrente, à  la manière d’un Charlot ou d’un Buster Keaton dans les inoubliables bandes de l’âge d’or cinématographique. »
Un livre plein d’umour sans H comme l’écrivaient les surréalistes, qui rend pleinement hommage à une artiste hors du commun.

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Jindřich Štyrský – Poésie

Jindřich Štyrský,
Poésie
Poésie tchèque / édition bilingue
ISBN 978-2-911917-71-2
15 € / 86 pages

+ 2€ de partage des
frais d’envoi

Jindřich Štyrský est né en 1899 à Cermna (Autriche-Hongrie) et décédé en 1942 à Prague, en Tchécoslovaquie. Peintre, photographe, poète et théoricien, c’est l’un des cofondateurs (1934) et une figure majeure du groupe surréalisme tchèque de l’entre-deux guerres. En même temps que son amie la peintre Toyen, il a participé aux activités de l’association Devětsil, et en 1926, à Paris, avec Toyen, lancé un « isme » original : l’artificialisme.

EVENEMENT – Il s’agit de la première édition en français
d’un livre de Jindřich Štyrský, qui plus est en édition bilingue.
La traduction et la présentation sont de Petr Král.

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L’Echaudée n°9 – En librairie le 12 décembre 2019

L’Échaudée
Contre culture – Critique sociale – utopie

Automne-hiver 2019 – 9 euros – Abonnement pour trois n° : 32 euros.

Par ces temps de naufrage prévu, organisé, où mafieux et dépeceurs se frottent les mains, lors même qu’on décapite (comme toujours) à qui mieux mieux les gardiens de phare, l’Échaudée est ce canot où morts et vivants rament de concert, souquent et halètent – pirates de haute moralité bien sûr, révoltés qui ne se résignent pas, ou simples amoureux des vagues hautes et belles, brodant d’écume vivante leur séjour ici-bas.

L’Échaudée s’intéresse dans ce numéro :

Aux révoltes intenses et communicatives qui emplissent les rues

  • Les mots jaunes : Petit abécédaire désordonné en l’honneur des Gilets jaunes (par Jean-Luc Sahagian),
  • Deuil, exil et mélancolie – Note de lecture sur le livre Dédicaces. Un exil libertaire espagnol 1939-1945, Freddy Gomez (par Américo Nunes),
  • Ricardo Flores Magón, le rêveur éveillé – Note de lecture sur Ricardo Flores Magón, un itinéraire libertaire dans les révolutions du Mexique, un livre d’Américo Nunes (par Freddy Gomez),
  • La mort poursuivant le troupeau des humains (par James Ensor),
  • L’époque en question : Le fascisme qui vient ? (par Amaredine Mudejar),
  • Peter Rambauseck et l’histoire de la gauche radicale en Allemagne des années 1960-2010 (par Les Ami-e-s de la société sans classe).

A la grande bibliothèque des maudits écrits :

  • Dernières nouvelles de l’aliénation : Et si on était trop jeune pour vivre vieux ? (par Joel Gayraud),
  • Comment devenir surréaliste en attrapant le désir par la queue (Alain Joubert) ;
  • Douze poèmes pour s’inscrire dans le paysage (p.51) ;
  • Grotte à os, qu’allait-elle faire dans ces profondeurs ? (p.58) ;
  • Des petits métiers et des grands gestes : ne trouver rien à redire au retourneur de compliment (p.66).

Au cabinet des curiosités imagées :

  • Qu’y a-t-il derrière la porte, où mène cette tombe par-delà la palissade ? (Christel Bertet) ;
  • Assis près d’un arbre, quel étrange rendez-vous (Eve Mairot) ;
  • Comix, bulles et baptême de l’air (Barthélémy Schwartz) ;
  • Jamais rien de plus ni de moins qu’arracher des mains (LL de Mars) ;
  • Les grandes inventions (Père Ubu).

Voir un aperçu du numéro (extraits) :
https://issuu.com/abiratoeditions/docs/l-echaude-9_issuu-compressed

Commander le numéro / s’abonner via PayPal :
https://abiratoeditions.wordpress.com/commander-un-livre-un-numero-de-lechaudee/
ou par chèque via ce bulletin !

 

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Guy Cabanel / Mireille Cangardel – Les Charmes du chaos

Les Charmes
du chaos

Un livre de
Guy Cabanel et
Mireille Cangardel

ISBN 978-2-911917-73-8
126 pages, 14×20 cm
en couleurs

15 euros

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15 €

(+ 2€ de partage frais d’envoi)

Genre : Poésie

Les auteurs :
Guy Cabanel a participé dès 1958 aux activités du groupe surréaliste avec son ami Robert Lagarde qui illustre son premier ouvrage, À l’Animal noir. Ce recueil fut accueilli par André Breton en ces termes : « Ce langage, le vôtre, est celui pour lequel je garde à jamais le coeur de mon oreille. C’est celui dont j’ai attendu qu’il ouvre de nouvelles communications, vraiment sans prix et comme par voie d’étincelles, entre les êtres. » Depuis, Cabanel a publié et collaboré avec de nombreux artistes (Jorge Camacho, Adrien Dax, Jacques Lacomblez, Georges-Henri Morin, Mimi Parent, Jean-Claude Silbermann, Jean Terrossian, Toyen…).

Mireille Cangardel est née à Toulouse, parallèlement à son activité de professeure d’arts plastiques, elle a exposé ses œuvres, entre autres, à Paris, Barcelone, Perpignan, au Luxembourg, au Québec et dans la région de Toulouse où elle demeure.

Le livre :
Avec Les Charmes du chaos s’ouvre une nouvelle collaboration, celle du poète Guy Cabanel et de la peintre Mireillle Cangardel qui ne cache pas sa sympathie envers le surréalisme. Dès son plus jeune âge, celle-ci a connu le plaisir de peindre et n’a jamais cessé de s’y adonner. Loin d’imposer à son pinceau une quelconque direction, elle le laisse aller à sa guise, lui permettant ainsi de découvrir les merveilles d’un monde intérieur à la fois voluptueux, inquiétant et sublime. Cabanel, qui très tôt a reconnu dans son œuvre un monde commun au sien, ainsi qu’une inspiration et une ce qui dans son œuvre le touchait au-delà de l’œil.■


L’Échaudée n°6 est sortie !

Au sommaire :

  • Paul Mattick , Le dépérissement de l’Étatechaude-6-couv-250px
  • Chantal Montellier, Je suis Berglund
  • Collectif Archives autonomie, Fragments d’histoire de la gauche radicale
  • Barthélémy Schwartz, Benjamin Péret l’astre noir du surréalisme (bonnes
    feuilles)
  • Benjamin Péret, Pour que M. Thiers ne crève pas tout à fait / Vie de l’assassin Foch
    / On sonne
  • Eve Mairot, aquarelle
  • Alain Joubert, Le chant de la prairie
  • George Catlin, Les Indiens de la prairie
  • George Catlin, dessins, huiles
  • Charles Baudelaire, George Catlin, le cornac des sauvages
  • Reinaldo, sculpture
  • Alfredo Fernandes, Mes 12 prophéties
  • Ramon Gomez de la SERNAM, Fadaises – Devoir de vacances
  • Julien Bal, Enverssoi
  • Manuel Anceau, Lieuve
  • Cornelia Eichhorn, dessins
  • Jean-Luc Sahagian, Quand il eut passé le pont…
  • Vardhui Sahagian, dessins
  • Claude Guillon, Les petits métiers
  • Joël Gayraud, Visionnaires de Taïwan
  • Rachel Deville, La nature
  • Rachel Deville, Le grand Je
  • LL de Mars, Les éditeurs
  • Stéphane Goarnisson, Histoires en deux images
  • Yves Labbé, Pierre Leroux : la voix étroite d’un socialisme humanitaire et fraternel
  • Anne Van der Linden, dessins et huiles
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9 €

Barthélémy Schwartz, Benjamin Péret, l’astre noir du surréalisme (Libertalia)

Pour info, aux éditions Libertalia…

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Barthélémy Schwartz
Benjamin Péret, l’astre noir du surréalisme
Libertalia
350 pages – 18€
ISBN : 9782918059882

Ce volume comprend une anthologie
de poèmes et un cahier iconographique en couleur

En librairie depuis le 20 octobre 2016

* * *

« Qu’est-ce que le surréalisme ? C’est la beauté de Benjamin Péret écoutant prononcer les mots de famille, de religion et de patrie. » (André Breton)

De Dada au surréalisme, Benjamin Péret (1899-1959) est l’un des principaux acteurs des mouvements d’avant-garde qui ont secoué la poésie et l’art moderne au XXe siècle. C’est aussi l’un des moins connus du public. Peu de rééditions, de très rares monographies. Le sort s’est acharné contre ce grand poète dont le rôle et l’importance ont généralement été minimisés par les historiens du surréalisme.

Son engagement dans les mouvements révolutionnaires de son temps, notamment pendant la révolution espagnole aux côtés du POUM et des anarchistes, n’est peut-être pas étranger à cette occultation. Sur sa tombe, au cimetière des Batignolles, ses amis ont fait inscrire une épitaphe qui résume sa vie de révolté permanent : « Je ne mange pas de ce pain-là. »

Cette biographie (suivie d’une petite anthologie et d’un cahier iconographiques en couleur) replace la trajectoire de Benjamin Péret dans les enjeux utopiques du surréalisme, un mouvement qui voulait à la fois « transformer le monde » (Marx) et « changer la vie » (Rimbaud).

L’auteur
Barthélémy Schwartz est né à Paris en 1963. Coanimateur de la revue de bande dessinée Dorénavant (1986-1989), du collectif Ab irato (en 1992), puis de la revue de critique sociale Oiseau-tempête (1997-2006), il a publié Le Rêveur captif (L’Apocalypse en 2012).

Mots-clés
Altérité – amitié – amour – anthropophage – automatisme – Dada – Brésil – Colère – Communisme – conte – dèche – dissidence – Espagne – exil – expérience – expulsion – groupe – guerre – hasard – héritage – humour – inculpation – indien – insolence – Internationale – invectives – marge – marginalité – marxisme – maudit – Mexique – mythe – Poésie – Politique – populaire – prison – rage – rêve – révolte – révolution – rire – scandale – sommeil – subversion – surréalisme – Trotsky – utopie

 

logo-libertalia-okwww.editionslibertalia.com/

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Guy Cabanel – Hommage à l’Amiral Leblanc

Guy Cabanel
Hommage à l’Amiral Leblanc

ISSN 2100-3246
ISBN 978-2-911917-56-1
96 pages, 10 euros

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Sur l’auteur. – Guy Cabanel a participé dès 1958 aux activités du mouvement surréaliste avec son ami Robert Lagarde, qui illustre son premier ouvrage, À l’Animal Noir. Il a publié plusieurs recueils de poèmes dont Les Fêtes sévères (Fata Morgana, 1970), Les Boucles du Temps (Privat, 1974) ; et plus récemment, aux éditions Quadri à Bruxelles : Le Verbe flottant, illustré par Jacques Zimmermann et Soleil d’ombre, sur des photographies de Jorge Camacho (2009). Consulter sa notice sur Wikipedia

Thème : Littérature / Poésie
Genre : œuvre littéraires contemporaines
Dewey : 841.1 Recueils. Anthologies
Tags : Carroll, Forneret Fourré, Jarry, Lichtenberg, Snark, surréalisme, Tanguy

Extrait du dos de couverture
«
Le dernier né du chantier naval allait fendre les flots pour la première fois. L’Amiral parla au peuple :
– Ce nouveau bâtiment va grossir notre flotte. Notre puissance n’a pas de limite. Je vous félicite.
Il s’adressa ensuite au capitaine :
« Ce bateau où vous serez maître après moi, comment l’appelons-nous, commandant ?
– Amiral, je propose l’Espadon.
– Bon, va pour la Marie-Jeanne, à vous, peintre !
Ensuite, comme à l’accoutumée. il fit le point dans la chambre des cartes et constata l’immobilité parfaite des choses. »

(une carte maritime dessinée par l’auteur est jointe au livre, illustré par ailleurs par un choix de gravures des XVII et XVIIIe siècles et de cartes postales)

La collection « Abiratures » est dédiée à l’approche poétique, ce court moment d’élaboration qui se concrétise dans la poésie, quelle que soit la forme (rêve, texte, jeu, dessin, dialogue, etc.) qu’elle prend pour s’exprimer. Nous espérons  par là contribuer à ce que la poésie soit saisie dans son essence, car sans elle, la transformation  du monde, plus que jamais nécessaire, ne  sera jamais qu’un prélude à l’assèchement du  vivant (et réciproquement). A lire dans la même collection : L’Effet miroir de Nicole Espagnol, Roman Erben, Alain Joubert (Ab irato, 2008)

François-René Simon

Alain Joubert / Nicole Espagnol / Roman Erben – L’Effet miroir

Roman Erben,
Nicole Espagnol, Alain Joubert

L’Effet miroir

Textes en tchèque et dessins de Roman Erben,
« traduction optique » de Nicole Espagnol et Alain Joubert
ISSN 2100-3246
ISBN 978-2-911917-55-3
48 pages, 8 euros. Bilingue « optique »

effet-miroir

A propos du livre. – En 1968, à l’occasion du Printemps de Prague, des surréalistes tchèques se rendent pour la première fois en France rencontrer leurs « homologues » français. Peu après leur retour en république tchèque, les chars russes entrent dans Prague et mettent fin brutalement au Printemps de Prague. Roman Erben restera quelques années à Prague avant de s’exiler en Allemagne. Avant de partir, il lance une bouée de sauvetage poétique, Neilustrace, un recueil de poèmes et dessins, qu’il fait parvenir à quelques amis tchèques et français, dont Alain Joubert et Nicole Espagnol. Ces derniers ne parlent pas tchèque mais sont poètes, ils se lancent dans une « traduction optique » qu’ils envoient aussitôt à Erben qu’ils ne reverront pas. Quarante ans plus tard, (Nicole Espagnol est décédée en 2006), L’Effet miroir, a été l’occasion pour Joubert et Erben de renouer à nouveau contact, l’un à Paris l’autre retourné à Prague en 2008. Le livre publie en « Lettre-préface » et en « lettre-postface » le premier échange après quarante ans de ces deux poètes.

Thème : Littérature / Poésie
Genre : objet poétique franco-tchèque, jeu, humour poétique
Dewey
: 841.1 Recueil. Anthologie
Note : édition bilingue « optique » français-tchèque

Tags
: Carroll, Jarry, Lear, Lichtenberg, surréalisme

Prétexte. – Une plaquette de ses dessins et poèmes en tchèque, Neilustrace, que leur envoie de Prague leur ami surréaliste Roman Erben ? Il n’en fallait pas plus pour que Nicole Espagnol et Alain Joubert élaborent un nouveau jeu surréaliste : la traduction OPTIQUE. «Te dire exactement comment nous pratiquâmes est impossible ; sans doute chacun de nous devait-il proposer un mot, un membre de phrase, une image, que l’autre s’appropriait pour en modifier le sens, et réciproquement, jusqu’à ce que l’accord se fasse et que le poème optique de langue française prenne finalement forme à notre convenance. Nicole et moi éprouvâmes un grand plaisir à cet exercice, lequel nous permit de pouvoir enfin lire ce qui, dès lors, s’exprimait dans ta plaquette, à ton insu bien entendu ! »

Sur les auteurs
Roman Erben – Né à Prague en 1940, poète, plasticien et photographe, vit à Munich. Dès la moitié des années 1960, il participe aux activités du groupe surréaliste pragois. Dans les années 1970, il travaille comme artthérapeute à l’Institut de recherches psychiatriques de Prague. Il publie dans de nombreuses revues littéraires, édite les « bibliophilies » Charbon * (1967), Bois * * (1971), Pierraille * * (1971), Bougainvillée * * * (1972), La maisonnette calmarienne * (1971), puis les recueils de poésie Artychauts du Khan Koutchoum * (Torst, 1995) et La poursuite du salon * (Concordia, 2004). Au début des années 1990, il anime la revue Humus dont il est également le directeur. (* texte en tchèque ; * * en tchèque et français, * * * en français).

Nicole Espagnol – Née à Paris en 1937, elle quitta la vie en 2006 dans les bras de son compagnon de toujours, Alain Joubert. Après leur rencontre, elle le rejoignit, en 1959, au sein du Groupe surréaliste, où elle s’activa jusqu’à son autodissolution (1969). André Breton publia ses premiers poèmes dans la revue La Brèche (1964), et Jorge Camacho accompagna de quatre lithographies son recueil, Little Magie, en 1983. Suivront, au fil du temps, d’autres publications, poèmes et textes divers, notamment Suis-je bête aux éditions L’Oie de Cravan (2002), et ses nombreuses photographies qui révèlent une approche singulière du monde et des choses, où l’acuité de son regard dérange par son humour décalé.

Alain Joubert – Né à Paris en 1936, où il vit toujours. Découvre le Surréalisme en 1952 et, trois ans plus tard, rencontre André Breton. Participera dès lors à toutes les activités surréalistes jusqu’à l’autodissolution du Groupe décidée par la déclaration SAS, rédigée en 1969 à son initiative. Il rendra compte de ces épisodes décisifs dans son livre Le Mouvement des surréalistes ou le Fin mot de l’histoire, chez Maurice Nadeau (2001), où il publiera également, en 2007, Une goutte d’éternité, à la fois témoignage, récit, essai et provocation poétique portant sur sa vie avec Nicole Espagnol, comme sur les conditions particulièrement radicales de sa disparition.

La collection « Abiratures » est dédiée à l’approche poétique, ce court moment d’élaboration qui se concrétise dans la poésie, quelle que soit la forme (rêve, texte, jeu, dessin, dialogue, etc.) qu’elle prend pour s’exprimer. Nous espérons  par là contribuer à ce que la poésie soit saisie dans son essence, car sans elle, la transformation  du monde, plus que jamais nécessaire, ne  sera jamais qu’un prélude à l’assèchement du  vivant (et réciproquement). A lire dans la même collection : Hommage à l’Amiral Leblanc (2009) de Guy Cabanel

António José Forte – Un couteau entre les dents

Un couteau entre les dents

Un livre d’António José Forte

 

Dessins : AldinaForte-couv
Traduction inédite du portugais, notes, préambule et postambule d’Alfredo Fernandes et de Guy Girard

ISBN : 978-2-911917-53-7
Édition bilingue français-portugais
240 pages, 16 euros

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15 €

<span stEn guise de présentation : cet article paru dans l’hebdomadaire Expresso du 18 août 2007 (Lisbonne, Portugal) :

« Il s’agit, en bonne vérité, d’un évènement : alors qu’au Portugal la poésie de António José Forte continue à être vue de travers, voire tout simplement ignorée, un éditeur français assume les risques de la publier intégralement en édition bilingue, augmentée d’une entrevue entre l’auteur et Ernesto Sampaio à laquelle viennent s’ajouter des textes qui, même s’il s’agit de textes de circonstance, permettent l’ébauche d’un précieux portrait de cet homme « cerné par la fumée de tous les côtés vagabonds » qui les a écrit. Dans sa claire et documentée introduction, Alfredo Fernandes retrace d’une plume assurée le climat politique et social qui a accompagné l’éclosion tardive du surréalisme portugais ainsi que les prises de position néo-réalistes. Il a par ailleurs la lucidité peu commune de signaler que « Forte fut un cas plutôt rare, à son époque, de surréaliste intéressé par les thèses situationnistes ». Ceci explique, même si ce n’est que partiellement, la violente singularité de Forte –et aussi cette évidence faisant que son œuvre n’aie que peu ou rien à voire avec l’entendement ludique (Alexandre O’Neill) ou ésotérique (António Maria Lisboa) du surréalisme. D’une certaine manière, et tirant profit du suggestif adverbe par lui-même forgé, on pourrait dire que Forte atterri dans le pourri et respectable Parnasse lisboète « sussurréalistiquement » » (Manuel de Freitas).

Thème : Littérature / Poésie
Dewey
: 869.2 Textes / 841.1 Recueils. Anthologies
Note : édition bilingue franco-portugais (première traduction en français)

Sur les auteurs

António José Forte (1937-1988) – Poète surréaliste portugais. D’un lyrisme violent, où le désespoir ne veut céder qu’aux seules injonctions lumineuses de l’amour, la poésie de Forte ouvre à tous vents un espace mental où ce qu’hurle la révolte impose au langage le défi de réenchanter le réel. Son itinéraire, d’une singularité obstinée, et son expérience de l’exil l’ont porté à un point de rupture où les idées anarchistes, surréalistes et situationnistes se rencontrent.

Dessins de :
Aldina – Peintre et sculpteur, elle a été la dernière compagne d’António José Forte. Elle a participé à de nombreuses expositions collectives soit par des œuvres picturales soit par des sculptures. Elle vit à Lisbonne.

Traduction inédite du portugais, notes, préambule et postambule :
Alfredo Fernandes
– Né au Portugal en 1960, vit en région parisienne depuis 1970. A publié divers articles dans des revues libertaires et dans la Comète d’Ab irato. Membre du collectif Ab irato depuis 1995 et traducteur de poésie surréaliste portugaise et brésilienne, il a fait partie des membres fondateurs de la revue Oiseau-tempête ; il participe aussi aux activités du groupe de Paris du mouvement surréaliste.
Guy Girard
– Peintre et poète, né en 1959 dans la Hague, il participe depuis 1990 aux activités du groupe de Paris du mouvement surréaliste. Dernières publications  : L’ombre et la demande, projections surréalistes, Atelier de création libertaire, 2005  ; Le Palier des Gargouilles, en collaboration avec Sabine Levallois et Alice Massénat, Éditions surréalistes, 2005.

Voir l’article sur le livre sur Babelio