
Sur le livre
Poèmes écrits pendant ou au retour de séjours plus ou moins longs en quelques pays d’Asie, d’Amérique du Nord ou d’Europe, ils se veulent des moments d’évidence lyrique, où se conjuguent, à l’observation d’une réalité tremblant sur ses lisières, les injonctions d’un imaginaire étirant ses latitudes et longitudes vers la ligne d’un horizon semblable à ce pont traversé en Corée, qui est une « marelle de glace / sous laquelle les truites ont le cœur en feu ».