La Pierre et le Sel (juin 2014)

Un somnambule des deux rives : poésie et peinture

Jacques Abeille - DR Moravia/BabelioJacques Abeille a construit son œuvre imaginaire, le Cycle des contrées, selon les règles d’une logique qui, pour ne pas être ordinaire, n’en est pas moins implacable, rigoureuse dans le moindre détail. Il est l’un de nos grands prosateurs, aujourd’hui trop rares, et son écriture ne peut que séduire tous les Amoureux de langue. Il n’est pas gratuit qu’il revendique, en dédicace du Veilleur du jour, Gérard de Nerval comme son ami le plus intime. Mais là où l’auteur d’Aurélia a vécu ce qu’il appelle « l’épanchement du songe dans la vie réelle », Jacques Abeille a suivi le chemin inverse : il transpose le réel dans l’imaginaire.

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Anarlivres (janvier 2014)

« L’Echaudée (n° 3, automne-hiver 2013, 74 p., 7 euros, site) nous echaudee-3-couv-90pxpropose un entretien avec Daniel Blanchard, ancien membre de Socialisme ou Barbarie, à propos de ce groupe, de Guy Debord, des situationnistes et de la poésie qui « ouvre sur le chaos et, à ce titre, révèle le caractère toujours inachevé de la réalité ». Les dessinateurs Stéphane Goarnisson et Anne Van der Linden apportent leur vision de celle-ci : multiple et décalée pour l’un, rêvée pour la seconde. Un texte nous présente la prochaine publication des éditions Ab irato, Little Nemo, le Rêveur absolu de Balthazar Kaplan, un personnage de BD créé en 1905 par Winsor McCay, « avant la prise de conscience des enjeux de l’inconscient ». Découverte aussi d’une femme, Gabrielle Wittkop (1920-2002), auteur – « (surtout sans “e”) », note Alain Joubert – macabre, sulfureux et provocateur, porteur d’une « misogynie agressive », qui se donna la mort à 82 ans pour échapper à la dégénérescence physique et écrivit alors : « Je vais mourir comme j’ai vécu : en homme libre. » De courtes nouvelles, une BD sur l’expo Debord à la BNF et un très intéressant article sur Etienne Cabet et l’aventure icarienne – autopsie d’un projet de vie en communauté au XIXe siècle – complètent ce sommaire éclectique. »

Aller sur le site d’Anarlivre :
http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html

Monde diplomatique (janvier 2014)

Dans le Monde diplomatique de janvier 2014 :echaudee-3-couv-90px
Un entretien avec Daniel Blanchard, ancien membre de Socialisme ou Barbarie, qui interroge la nécessité politique de libérer le langage de sa seule fonction instrumentale. Une évocation précise de l’épopée d’Etienne Cabet, fondateur d’une utopie concrétisée sinon réussie. (N° 3, automne-hiver, trois numéros par an, 7 euros. — Ab Irato, 6, rue Boulle, 75011 Paris.)

http://www.monde-diplomatique.fr/revues/lechaudee

Zoo n°53 (mai-juin 2014)

 » Little Nemo disséqué L’œuvre de Winsor McCay est tellement riche, Little-Nemo-90pxbrillante, en avance sur son temps, qu’il y a toujours quelque chose à écrire dessus. Balthazar Kaplan a choisi de décortiquer Little Nemo, la bande dessinée la plus connue de l’artiste précurseur. Accompagné par une riche illustration, le texte passe en revue une bonne douzaine d’éléments constitutifs des rêveries du petit Nemo. Du bestiaire à l’ellipse, de la métamorphose au désordre, en passant par la cartographie et le pouvoir, on est captivé par le décryptage de Kaplan et fasciné par l’ampleur graphique et sémiotique de l’œuvre. McCay est bien un maître du 9e art.  »

Thierry Lemaire
Zoo magazine, n°53, mai-juin 2014.
http://www.zoolemag.com/

 

Ouest France (21 avril 2014)

Hommage à la bande dessinée

« Windsor McCay est un Américain précurseur du début des années 1900. C’est le pionnier de la bande dessinée. Cet ouvrage lui rend Little-Nemo-90pxhommage. L’auteur se livre à une véritable analyse du travail mené par le fondateur de ce nouvel art. Balthazar Kaplan dissèque Little Nmo in Sumberland, histoire écrite entre 1905 et 1914. Il s’appuie sur les nombreuses planches originales pour expliquer comment Windsor Mac Cay est passé de l’illustration numérotée avec texte explicatif à l’image autonome, créant une nouvelle alchimie narrative née de la combinaison du dessin et de l’écrit. C’est aussi le décryptage d’une bande dessinée, dont le titre, Little Nemo, est une référence directe à Jules Verne et à Lewis Caroll, deux maîtres de l’imaginaire et du rêve. Au travers de son texte, Balthazar Kaplan rend compte de l’oeuvre très contemporaine de l’Américain qui a exploité avec audace toutes les possibilités de ce nouveau médium. Un essai, écrit de manière accessible et cultivée, documenté et sensible. »

Le site de Ouest France
http://www.ouest-france.fr/hommage-la-bande-dessinee-2305741

 

Echos Arts (30 mai 2014)

« Aujourd’hui, on date l’invention de la bande dessinée au milieu du XIXe siècle avec les estampes de Rodolphe Töpffer. Il n’y a plus réellement de débat sur ce point. Et pourtant, Windsor McCay appartient à une pincée d’auteurs qui, dès le début du XXe siècle, ont révolutionné l’approche du médium, tant dans sa structure que Little-Nemo-90pxdans le récit narré, et se sont placés, de fait, aux commencements de la bande dessinée. Comme le 9e Art est toujours si admiratif du travail du génie américain, il pleut périodiquement des hommages sur son œuvre la plus transcendante, Little Nemo. Cette fois, c’est Balthazar Kaplan, cofondateur de la revue Dorénavant, qui accomplit la tâche aux éditions indépendantes Ab irato avec un très bel ouvrage richement illustré, en noir et blanc et en couleurs, des planches de McCay. Et cette publication est plutôt une bonne nouvelle : voilà plusieurs années que nous n’avions lu aucune analyse sur le travail du dessinateur, à peine un article signé Christophe Génin en 2007 sur son fonctionnement esthétique (dans Poétiques de la bande dessinée, MEI n°26).” (Balthazar Kaplan, Little Nemo, le rêveur absolu, Ab irato, 2014).
Lire la suite de l’article sur le site : http://echosart.com/2014/05/30/little-nemo-a-laube-de-la-bande-dessinee/

Notes et chroniques (janvier 2014)

Métamorphose de la bande dessinée

Balthazar Kaplan, Little Nemo, le rêveur absolu, Ab irato, 2014 Little-Nemo-90px

« Winsor McCay (1869-1934) est un pionnier, et son Little Nemo in Slumberland, créé en septembre 1905, publié en feuilleton à partir de cette date, renouvelle radicalement l’esthétique de la bande dessinée, en en faisant un genre à part entière, distinct du récit illustré. Cela, Balthazar Kaplan le rappelle, bien sûr, mais ne s’en contente pas : il analyse aussi d’une manière explicite et détaillée, quasiment exhaustive, ce qu’il faut savoir sur une œuvre que l’on peut considérer comme la première bande dessinée moderne.

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Stripologie (mai 2014)

Little Nemo, le rêveur absolu
de Balthazar Kaplan

Il est bon de disposer d’un ouvrage sur l’œuvre la plus connue de McCay. Dessiné au tout début du XXe siècle, Little Nemo est une bande dessinée fascinante, qui se lit toujours avec beaucoup de plaisir et Little-Nemo-90pxd’intérêt un siècle plus tard. À bien des points de vue, c’est une création de premier plan, incontournable, fondatrice. Dans son essai de Balthazar Kaplan la commente en utilisant nombre de notions bien connues des études sur le neuvième art. Lectures linéaire et tabulaire, importance primordiale de la planche, références au théâtre et au parc d’attraction, l’œuvre comme reflet de son processus créatif, rôle de l’ellipse, la bande dessinée comme articulation de l’espace et du temps… Sans être révolutionnaire, l’analyse fonctionne plutôt bien, quoi qu’on puisse faire quelques objections ici et là. En tout cas, elle accompagne très volontiers le chef d’œuvre de McCay, et provoque une nouvelle fois le désir de la relire le génial dessinateur américain.

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[Notes et Chroniques] Sur « Passé du futur est toujours présent… » d’Alain Joubert (Abirato, 2013)

Almanach insolite
Article de Jean-Pierre Longre

Alain Joubert, Le Passé du futur est toujours présent,
illustrations de barthélémy Schwartz, Ab irato, 2013.passe-futur-50px

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« Si vous voulez prendre connaissance – sans les percer – des mystères liés à la découverte de débris humains dans le lac du bois de Boulogne ou au fond du bassin des Tuileries, n’hésitez pas à vous plonger dans ce petit livre. Vous y apprendrez aussi qui est le « cycliste inconnu » de l’autoroute A7 (vous savez, celui qui a été écrasé près de Givors), vous ferez connaissance avec Henri Sigisbée, professeur au Collège de France, vous rencontrerez Jacques Lacan et Jean-Pierre Mocky, ou encore la coiffeuse Jacqueline Gemona… Et vous assisterez à maints événements peu banals de l’existence quotidienne et de la vie rêvée. Lire la suite « [Notes et Chroniques] Sur « Passé du futur est toujours présent… » d’Alain Joubert (Abirato, 2013) »

Alain Joubert lit des extraits du « Passé du futur est toujours présent (Ab irato, 2013).

Ab irato était l’invité de la Soirée de la Petite édition le vendredi 13 passe-futur-50pxdécembre 2013, à la librairie MK2 quai de Loire (Paris). Quelques vidéos des interventions ont été faite par l’équipe de Libfly et du MK2. Ici, Alain Joubert lit quelques extraits de son « Passé du futur est toujours présent« ) (avec des photographies et dessins de Barthélémy Schwartz).

Alain Joubert – « Passé du futur toujours présent » à Radio libertaire le 23 septembre 2013

passe-futur-50pxAlain Joubert était sur Radio libertaire, dans l’émission « Chroniques Rebelles » pour parler de son dernier livre édité par Ab irato, en présence de l’équipe d’Ab irato :
http://media.radio-libertaire.org/backup/38/samedi/samedi_1330/samedi_1330.mp3

Découvrir :
Le Passé du futur est toujours présent (page de présentation du livre)

Commander le livre :
https://abiratoeditions.wordpress.com/commander-un-livre/

Le « Passé du futur » d’Alain Joubert à l’emission Paludes 687

passe-futur-50pxA écouter, une critique enregistrée dans l’émission Paludes 687 (Radio Campus Lille, (106,6 FM) :

http://blog.paludes.fr/public/Radio10/Joubert-LePasseDuFutur-Critique.mp3

Aller sur le site de Paludes 687 :
http://blog.paludes.fr/post/2013/06/28/Paludes-687-du-vendredi-28-juin-2013

Découvrir :
Le Passé du futur est toujours présent (page de présentation du livre)

Commander le livre :
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Feuille d’info du CIRA n°150 (2013)

L’ÉCHAUDÉE. N° 2, automne-hiver 2012. 57 pages. 7 euros. Cette nouvelle revue se place dans la continuité de Oiseau-tempête qui publiL-echaude-2_80pxa treize numéros entre 1997 et 2006. On peut y lire des textes de critique sociale, de la poésie et l’éloge de l’utopie. Au sommaire de ce numéro : les indignés américains par Ken Knabb, la classedirigeante chinoise par Charles Reeve, David Goodis par Alain Jaubert, Ricardo Flores Magón par Americo Nunes,des aphorismes de Jimmy Gladiator, des dessins d’Anne Van der Linden…
Adresse : L’Échaudée, c/o Ab irato, 6 rue Boulle, 75011 Paris (courriel :
abirato@internetdown.org. L’abonnement est de 25 euros pour trois numéros (chèque à l’ordre deAb irato). Sur Internet : https://abiratoeditions.wordpress.com

Monde diplomatique (avril 2013, web)

« Textes d’analyse – retour sur Occuper Wall Street, les mouvements à l’intérieur du PaL-echaude-2_80pxrti communiste chinois, etc. –, fragments littéraires de parrains spirituels (Alfred Jarry), et extraits d’un comix qui déploie une “approche poétique du rêve”, sous l’égide du situationnisme… (Automne-hiver, n° 2, triannuel, 7 euros. — Ab Irato Editions, 6, rue Boulle, 75011 Paris.) »

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L’Echaudée n°2

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Anarlivres (mars 2013)

L’Echaudée n°2
Automne-hiver 2012
60 pages, 7 € – Abon. 3 n°/25€.

 » L’Echaudée (n° 2, automne-hiver 2012, 60 p., 7 euros, site) propose aussi bien des textes de réflexion – entretien-bilan sur le mouvement Occupy aux Etats-Unis avec Ken Knabb ; « utopie et mythe du communisme au Mexique », à propos de Ricardo Flores Magón, par Americo Nunes ; frictions au sommet L-echaude-2_80pxen Chine explicitées par Charles Reeves –, que des prestations plus poétiques (signées Guy Cabanel, Alain Joubert…) ou les aphorismes de Jimmy Gladiator. Avec, pour respiration et méditations graphiques, les compositions d’Anne Van der Linden, le « comix » de Barthélémy Schwartz et les dessins de Stéphane Goarnisson. Ce qui en fait une revue très éclectique et à l’ambiance quelque peu crépusculaire ! Au moins, en parcourant ces différents titres, vous échapperez à l’hommage presque unanime rendu à Stéphane Hessel, ce haut fonctionnaire qui a attendu la retraite pour… s’indigner. Pas se révolter, mais s’indigner. Cela ne changera pas le système, mais vous soulagera un temps ! En bon social-démocrate, ce « grand homme » quelque peu truqueur, souhaitait gommer des aspérités et promouvoir quelques réformes pour que tout continue. »
Site d’Anarlivres : http://anarlivres.free.fr/

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L’Echaudée n°2

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Les Itinéraires de délestage (ID n°361, 2011)

Guy Cabanel, Barthélémy Schwartz
L’Ivresse des tombes, Ab irato, 2011.

« Et comme pour souligner encore davantage la constance du dialogue entre deux arts fraternels et rivaux, je note qu’un des prochains Polder ( sortie imminente, dois-je préciser, Cabanel-BSpour les lecteurs qui s’inquiètent ) s’intitule « Voir, regarder – voir », que Claire Ceira a écrit à partir de fragments de toiles découverts sur internet ; tandis que chez Ab irato, où avait déjà été publié le très remarqué Hommage à l’amiral Leblanc ( I.D201), Guy Cabanel retrouve l’attrait des petits romantiques pour L’Ivresse des tombes, en regard aux intrigantes photos solarisées de Barthélemy Schwartz. »

Le site des Itinéraires de délestage de Claude Vercey :
http://www.dechargelarevue.com

Poezibao (août 2011)

L’Ivresse des tombes et Hommage
à l’Amiral Leblanc, de Guy Cabanel

Samuel Macaigne

Cabanel-ivresse On ne cesse plus d’instruire le procès du surréalisme. Tout témoignage à charge semble délivrer un passeport en règle dans le monde des lettres, un brevet d’écrivain correct et propret. Faire de ce qui fut sans doute bien plus qu’un mouvement une sorte de dictature, qui a sévi pendant un demi-siècle, revient à effacer tout un mode d’existence. Bien entendu, l’écriture automatique nous tombe des mains. À peine peut-on la qualifier de poésie tant elle perd vite de sa saveur, tant elle est bridée par le seul culte de l’image. Mais c’est oublier un peu trop vite l’élégance aristocratique de la prose chirurgicale d’André Breton. C’est surtout occulter complaisamment l’enthousiasme qu’a pu apporter cette invasion du banal par le merveilleux, en partie par la (re)découverte d’une portion congrue du passé littéraire. À l’évidence, le mouvement est aujourd’hui enterré, mais quelques feux follets s’échappent encore du charnier.

Guy Cabanel (né en 1926) est de ces éléments attachants qui composèrent chacun à leur façon la deuxième génération, d’où s’envolent les noms de Jean-Pierre Duprey, Stanislas Rodanski ou Claude Tarnaud. Déboulant sur scène avec sa théorie de la « sodomisation des mots », il la met en œuvre dans son fameux A l’Animal noir. Les présents recueils ne sont certes plus de la même vigueur, mais ils laissent à ceux qui n’oublient pas le loisir de quelques bouffées d’une fragrance bientôt évanouie.

Lire la suite « Poezibao (août 2011) »

Anarlivres (janvier 2013)

Albanie
Georges-Henri Morin, Carnets oubliés d’un voyage dans le temps – Albanie 1987,
Ed. Ab irato, 2012. 72 p. 12€.

Couv-Albanie-300px« C’est à un périple hors norme que nous invitent Ab irato et Georges-Henri Morin avec ces Carnets oubliés d’un voyage dans le temps. Albanie, 1987 (67 p., 12 euros). Deux mois dans un monde étrange, replié sur lui-même, citadelle assiégée d’une dictature communiste à la sauce maoïste… Grisaille, paranoïa ambiante (du régime comme de la population), surveillance constante (tout concierge rend compte à la Sigurimi, la sinistre police politique), présence policière permanente, pénuries alimentaires, délabrement général, rues désertées, blockhaus sur la côte, photographies dans les musées gommées d’un responsable devenu traître, parias (anciens collaborateurs des Italiens pendant la guerre ou descendants de ceux-ci) sont au rendez-vous. Ainsi que la poésie et l’humour du narrateur qui nous gratifie de phrases superbes : “nous voyageons au pays des frontières innombrables”, “il est dommage qu’aucune vitrine ne célèbre cette fabrication du factice, l’unique réalisation effective du régime”, “après avoir été des fantômes, nous voici voyageurs surgissant d’un monde inconnu », “sachant, chacun adopte l’ignorance comme mode de connaissance”. »

Voir le site d’Anarlivres :
http://anarlivres.free.fr/

Découvrir :
Carnets oubliés d’un voyage dans le temps

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Carnets oubliés d’un voyage dans le temps de Georges-Henri Morin (Ab irato, 2012)